Lors d’un contrôle du SPANC, ou d’un diagnostic destiné à la vente d’un logement, les propriétaires n’ont qu’une peur : se trouver obligés de réhabiliter.
Réhabiliter ses installations peut être très cher dans certains cas, et nous vous proposons de détailler ensemble le coût de réhabilitation d’un assainissement non collectif.
Qu’est-ce que la réhabilitation ?
Dans le domaine de l’assainissement, le terme réhabilitation désigne la remise aux normes d’une installation.
Généralement, la réhabilitation intervient après un contrôle du SPANC, lors duquel un technicien se déplace sur le terrain pour juger de l’état des installations.
Si elles ne respectent pas les normes en vigueur, le SPANC demande une réhabilitation, qui peut prendre plusieurs formes.
Si une réhabilitation est nécessaire, elle doit être faite sous 4 ans, ou bien sous 1 an s’il est question d’une vente du logement.
Quel est le coût de la réhabilitation d’un assainissement non collectif ?
C’est une question à laquelle il est difficile de répondre, car réhabilitation ne signifie pas la même chose dans tous les cas.
Par exemple, certaines installations un peu vieilles disposent d’une fosse septique, mais d’aucun système de traitement.
Si la fosse septique est aux normes, réhabiliter reviendra simplement à installer un système de traitement.
Dans le cas d’une absence totale d’installation, il faudra tout simplement suivre un processus similaire à celui d’une installation standard.
Le processus de réhabilitation
Dans le pire des cas, réhabiliter vos installations reviendra à installer comme s’il n’existait aucun système d’assainissement.
Nous allons donc prendre ce cas comme point de départ, et nous vous proposons de vous référer aux sections qui vous intéressent, en fonction de votre cas.
Étude de la filière – choix du dispositif
Il faut tout d’abord choisir quel dispositif installer : souhaitez-vous une filière traditionnelle, avec un épandage classique, ou plutôt un dispositif innovant et compact, comme une micro-station d’épuration ?
Pour vous aider à faire votre choix, le SPANC propose un service appelé « étude de la filière ». Le principe est d’analyser le sol de votre logement, la configuration du terrain et d’autres paramètres pour vous proposer la solution la plus adaptée à vos besoins.
Ensuite, il faudra faire faire des devis, faire votre choix final et également choisir votre partenaire !
Avant le début des travaux, le SPANC doit valider le projet au travers d’un contrôle obligatoire, à votre charge.
Les travaux
C’est le moment tant attendu !
Les travaux ont une durée variable. Pour les filières agrées, l’installation est souvent facile et rapide : une journée, deux quelquefois.
Dans le cas des filières traditionnelles, il faut compter sur un peu plus de temps.
Le contrôle de bon achèvement
Une fois l’installation et le raccordement effectués, mais avant le remblaiement, le SPANC effectue un dernier contrôle, appelé « contrôle de bon achèvement ». Il consiste à vérifier si le projet a bien été mené comme prévu, et si tout est dans les normes.
Une fois ce contrôle effectué, les professionnels remblaient, et c’est fini !
Conclusion
Il est impossible de donner le coût de la réhabilitation d’un assainissement non collectif sans savoir exactement quelles recommandations ont été formulées par le SPANC lors du contrôle ou du diagnostic.
Cependant, dans le pire des cas, attendez-vous à devoir payer le même prix que pour une installation, soit aux environs de 10 000 euros pour 5 EH.
Sachez également qu’il existe de nombreuses subventions et prêts pour vous aider à amortir les coûts !