Cette année, les Assises nationales de l’éolien terrestre se dérouleront à Paris le 16 novembre prochain. Elles seront organisées par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) qui regroupe actuellement plus de 360 adhérents et dont le chiffre d’affaires est évalué à 10 milliards d’euros. Cette organisation professionnelle a créé 75 000 emplois et elle regroupe les industriels intervenant dans les filières énergies renouvelables (biomasse, bois, éolien, géothermie, hydroélectricité, solaire photovoltaïque, etc.).
Cet évènement, intitulé « énergie éolienne, consolider la filière dans la concertation », a été conçu pour promouvoir l’échange d’expérience et répondre aux questions relatives à cette source d’énergie.
Élus, riverains des parcs éoliens, parlementaires, etc., de nombreuses personnalités pendront une part active à ces assises. Le but est de permettre aux acteurs locaux de mettre en place un nouveau système de coopération pour que les parcs éoliens soient davantage inscrits dans les projets de territoires.
De juillet 2016 à juin 2017, on a constaté une nette progression (21 %) du parc éolien français. Ce secteur emploie actuellement plus de 18 000 personnes et 600 entreprises réparties dans toute la France. À ces mots, la filière éolienne joue donc un rôle majeur dans la transition énergétique, d’autant plus que c’est une source d’énergie renouvelable, qui n’émet aucun déchet ni de CO2.
À l’occasion des prochaines Assises nationales de l’éolien terrestre, trois tables rondes seront organisées. La première sera axée sur la situation de l’éolien vis-à-vis des projets de territoire. La seconde table ronde évaluera la réussite de la transition énergétique dans l’échange et la confiance. Quant à la troisième table ronde, elle mettra en lumière l’inscription de la concertation autour du développement à l’Horizon 2030.