Le gouvernement de Pedro Sanchez a pris des dispositions encourageant la production d’énergie solaire individuelle. Ces nouvelles règles, qui ont été introduites par le Premier ministre espagnol, ont à nouveau suscité l’intérêt porté sur l’autoconsommation photovoltaïque espagnole.
Face aux énormes projets des fournisseurs d’électricité, de nombreuses coopératives écocitoyennes comptent bien profiter de ces dispositions afin d’induire la production individuelle.
Selon les explications du membre du comité directeur de la coopérative solaire Som Energia, Antonio Quijada, le standard de la coopérative est débordé depuis que les nouveaux règlements ont été annoncés.
L’Espagne compte parmi les pays d’Europe les plus ensoleillés. Pourtant, le pays ne se situe qu’à la 5e place en matière de puissance photovoltaïque installée, devancé de loin par l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie.
En ce qui concerne l’autoconsommation photovoltaïque espagnole, 10 000 foyers, seulement, produisent et consomment leur propre électricité. En Allemagne, ils ont de 500 000 et plus.
En 2008, les installations favorisées par les subventions ont considérablement augmenté. Cependant, 2 ans après et par manque de trésorerie, Madrid a mis fin aux nouveaux projets ainsi qu’aux aides.
Pour freiner l’autoconsommation, les conservateurs au pouvoir ont mis en place la « taxe sur le soleil », en 2015. Très polémique, cette taxe a suscité de vives critiques. En effet, celle-ci exige une taxe supplémentaire de 7 % aux Espagnols, possédant des maisons équipées de panneaux solaires en autoconsommation, afin de continuer à être connectés au réseau électrique.
Après que le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez ait abrogé cette loi en 2018, les procédures administratives pour les installations inférieures à 100 kW ont été simplifiées.
Ces différentes dispositions permettraient au secteur de l’énergie solaire de se développer considérablement dans les années à venir.