Récemment, une équipe de chercheurs américains a développé de petits tournesols artificiels pouvant suivre la lumière du Soleil grâce à la nanotechnologie. Les chercheurs se sont inspiré de l’héliotropisme des tournesols qui, pour réchauffer leurs organes reproducteurs, suivent la lumière du Soleil.
Aujourd’hui, des chercheurs travaillent sur la reproduction de ce système très intelligent des tournesols en installant, dans des structures de support minces, des matériaux sensibles à la température en mesure de s’orienter vers une source de lumière vive.
Les chercheurs de l’Arizona State University et de l’Université de Californie ont testé de nombreuses approches : un type d’élastomère à cristaux liquides incrusté à un colorant qui absorbe la lumière, un enchevêtrement de polymères photosensibles et un hydrogel contenant des nanoparticules d’or.
L’idée consistait à viser à l’aide d’un laser tous ces matériaux, qui ont été placés au bout d’une tige très fine (1 mm de diamètre), afin d’observer leurs réactions. L’ensemble des matériaux testés ont réagi vivement à la lumière, s’agrandissant d’un côté et se contractant de l’autre, ce qui a permis à la tige de se pencher vers le laser, systématiquement.
Les dispositifs ont été immergés dans de l’eau et ont réussi à créer de la vapeur. Ce qui prouve que tous sont parvenus à convertir la lumière en chaleur. Les tournesols artificiels, SunBOT, étaient 4 fois plus efficaces que les dispositifs statiques et plats pour absorber l’énergie solaire à des angles abrupts.
À terme, ces dispositifs seront en mesure de surpasser les systèmes qui, en raison d’une source d’énergie en mouvement, enregistrent une perte d’efficacité. Selon les chercheurs, le travail peut servir pour les récepteurs de signaux adaptatifs, les voiles solaires pour vaisseaux spatiaux, les fenêtres intelligentes, la génération d’énergie intelligente, les capteurs solaires améliorés, les dispositifs optiques autorégulateurs, les chirurgies guidées et la robotique autonome.