La peau de poisson permet de soigner des brûlures importantes. Elle peut également être transformée en bijoux ou en cuir. Une nouvelle piste pour exploiter la peau de poisson a été découverte par une étudiante de l’Université du Sussex, Lucy Hugues, celle de créer un sac bioplastique dégradable.
Le prix James Dyson a été décerné au matériau de Lucy Hugues, nommé MarinaTex. Il s’agit d’un prix du nom du fondateur et inventeur de l’entreprise du même nom. Ainsi, plus de 5 000 euros ont été octroyés pour son département universitaire et plus de 35 000 euros pour soutenir son projet.
Le produit fini ressemble à une feuille flexible et translucide, composée d’une substance naturelle des algues rouges, des écailles et de la peau de poisson issus de l’industrie de la pêche commerciale. Un sac bioplastique qui a la même apparence qu’un sac plastique classique, idéal pour tout emballage à usage unique et l’emballage de denrées alimentaires.
À noter que la biodégradation de ce matériau débute au bout de 4 à 6 semaines au maximum.