Le Luxembourg est un petit territoire qui, pour atteindre ses objectifs en termes de transition énergétique, se dit prêt à investir dans l’éolien offshore. Ainsi, pour participer à la mise en service de la première île énergétique, le Grand-Duché s’associe à l’État danois.
Jusqu’à présent, le Luxembourg est parvenu à assurer 11 % de sa consommation en électricité à travers des sources renouvelables. Cela à l’aide, notamment, des investissements dans différents projets de panneaux photovoltaïques, d’éoliennes ou d’installations géothermiques.
L’objectif de Luxembourg est d’atteindre, d’ici 2030, un bouquet énergétique composé à 25 % d’énergies vertes et d’ici 2050, d’atteindre une neutralité carbone. Le Grand-Duché doit donc poursuivre ses efforts sur son territoire ou à l’aide de coopérations internationales.
Le Danemark compte installer en mer une île artificielle, d’une taille équivalente à 18 terrains de football, et la relier à plusieurs centaines d’éoliennes offshore. Cette installation sera capable de fournir à la fois de l’hydrogène vert pour l’aviation, les transports lourds, l’industrie et la navigation, et de l’électricité domestique. À terme, l’infrastructure, aujourd’hui estimée à 28,25 milliards d’euros, aura la capacité d’assurer l’alimentation en électricité l’équivalent de 3 millions de logements européens.
Pour l’heure, il n’y a eu qu’un accord de principe entre le ministre de l’Énergie, Claude Turmes (Déi Gréng) et son homologue danois de l’Energie Dan Jørgensen. Claude Turmes est venu défendre le projet à la Chambre. Aux députés donc d’encourager ou non le rapprochement possible entre Copenhague et Luxembourg concernant l’investissement dans ce projet.