Un plan national ambitieux a été dévoilé par le président chilien, Sebastian Piñera, afin de hisser le Chili parmi les 3 premiers exportateurs internationaux de l’hydrogène vert, qui est utilisé, entre autres, dans la sidérurgie ou le transport.
Leader des EnR en Amérique latine, le Chili mise sur ce gaz qui est obtenu par électrolyse à partir de l’électricité propre et non carbonée, l’hydrogène vert. La création d’un fonds d’environ 43 millions d’euros est prévue par le gouvernement chilien pour le soutien des projets dans la filière des énergies renouvelables. Une diplomatie de l’hydrogène vert a été déjà déployée par le gouvernement afin de se positionner sur le marché mondial.
La capacité de production du pays en matière d’énergie renouvelable à des tarifs concurrentiels constitue son atout majeur. La particularité de ses conditions climatiques variées permet au pays de produire toutes les énergies vertes du monde entier. Le Chili profite également du rayonnement solaire le plus élevé, avec un vent qui souffle fort sur ses côtes de 4 000 km. Au cours des 7 dernières années, ses capacités de production d’énergie solaire et éolienne ont été multipliées par 10 grâce aux investissements étrangers.
Plus de 680 millions d’euros ont été investi dans la construction d’une centrale solaire thermodynamique par le fonds américain EIG Global Energy Partners. Il s’agit d’une première en Amérique latine. Elle produit de manière continue de l’électricité pour 250 000 ménages à l’aide de la chaleur solaire produisant de l’énergie avec une turbine tournant à la vapeur d’eau.
Très tôt, le Chili a investi dans les EnR, afin de renforcer son autonomie, lorsque l’approvisionnement en gaz provenant de l’Argentine s’est soudain arrêté en 2007.