En France, même si la consommation finale brute d’énergie a augmenté de 19,1 % en 2020, l’éolien et le solaire enregistrent cependant un résultat mitigé. Ils ne représentent que 12,3 % et 4,1 % du mix des EnR du pays, ce qui est très loin derrière l’hydraulique et le bois.
Or, les pays du sud de l’Europe suivent les pas de l’Allemagne et mettent en avant ces énergies. En Italie, la production d’énergies solaire et éolienne représente 26,1 % de la production totale du pays, un chiffre encore devancé par l’Espagne avec sa production de 40,3 %. Ces pays du sud de l’Europe, avec l’Allemagne en tête de liste, font partie des bons élèves en termes de transition énergétique. Pour l’Espagne, le pays applique certaines mesures pour promouvoir la production d’énergie renouvelable. La « taxe sur le soleil » est, par exemple, supprimée.
Pour l’Hexagone, même le chef de l’État reconnait que le pays a pris du retard à cause des couches réglementaires qui ont retardé les projets. Cela implique la nécessité d’abroger certaines barrières réglementaires. Malgré la mauvaise note enregistrée, la France est déjà engagée pour le développement des EnR. La plus grande centrale solaire urbaine d’Europe à Bordeaux vient, par exemple, d’être inaugurée.