Le 12 septembre dernier, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et l’association France Nature Environnement (FNE) ont fait un focus sur l’impact des Smartphones sur l’environnement.
Ces deux institutions ont ainsi publié un guide intitulé « Les impacts des Smartphones – Des téléphones pas si smart pour l’environnement ».
Ce document vise à donner au grand public un aperçu des impacts possibles des téléphones portables sur l’environnement. Il apporte également quelques solutions pour aider les consommateurs à agir à leur niveau.
Les Smartphones sont-ils aussi nocifs pour l’environnement ?
Selon les chiffres énoncés dans l’ouvrage publié par l’ADEME, 70 kg de matières premières naturelles sont nécessaires pour produire un Smartphone.
Depuis 2007, environ 7 milliards de modèles ont été vendus aux 4 coins du globe et cela n’a cessé de croitre pour atteindre près de 1,5 milliard en 2016.
L’étude avance par ailleurs qu’en moyenne, les Français changent de portable tous les 2 ans, alors que dans 88 % des cas de renouvellement, ces appareils fonctionnent encore.
Dans la plupart des cas, ces appareils mobiles sont souvent difficiles à recycler. De plus, ils génèrent des impacts environnementaux croissants (extraction des minerais, consommation d’énergie, production de déchets, etc.).
Quelles solutions ?
Selon l’Ademe et la FNE, les consommateurs ont un grand rôle à jouer dans la réduction des impacts environnementaux des Smartphones.
Entre autres, ils peuvent opter pour des modèles avec des batteries changeables ou pour des Smartphones dont les pièces détachées sont bien disponibles, etc.
Les utilisateurs sont également sollicités à acheter d’occasion, ou à louer leurs appareils mobiles. Comme autre solution, l’Ademe et la FNE avancent encore qu’il est possible de revendre les anciens appareils ou de les remettre à une structure de recyclage/reconditionnement pour leur donner une seconde vie.