Le groupe Afnor lance une grande enquête sur les coûts de non-qualité, ces coûts engendrés par des processus de production mal optimisés et ayant un impact important sur les finances des entreprises.
Le groupe appelle donc les professionnels de tous secteurs à témoigner et participer à l’enquête, tout en rappelant que les études existantes sur le sujet datent un peu : une étude de 1991 annonçait un impact de 15% sur le chiffre d’affaires des entreprises.
L’étude dure du 7 mars au 7 avril, et s’adresse surtout aux directeurs généraux, directeurs industriels, fonctions QSE et contrôleurs de gestion. Le questionnaire ne prend que 10 minutes à répondre, est anonyme, et la participation à l’étude permet de recevoir les résultats et les préconisations associées en avant-première.
Anne-Laure Mauduit, responsable innovation pour le groupe, explique que la non qualité est un sujet peu évoqué :
« Tous ceux qui s’intéressent de près au sujet savent qu’il est tabou, pas, ou mal mesuré. En effet, la non-qualité n’est pas suffisamment identifiée comme une occasion de progresser. Notre enquête devrait aider à en prendre conscience et à mettre à mal ce tabou. »
« Nous essaierons d’apprécier si les acteurs économiques ont mené une réflexion sur les coûts de non-qualité indirects et décalés dans le temps (maladie professionnelle, défaut de coordination, pollution de sols, etc.), et quel degré d’importance ou de risque y est associé », poursuit-elle.
Les résultats de l’étude devraient être disponibles dès novembre.