Trois agences de l’eau viennent de publier un communiqué contre les ponctions financières de l’État et refusent de voter leur budget dans le cadre projet de loi de finances (PLF) pour 2018. La diminution des ressources financières de ces institutions a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps.
Pendant leur conseil d’administration, l’Agence de Seine-Normandie, celle d’Adour-Garonne et de Loire-Bretagne ont contesté cette mesure. Si l’on se réfère aux évolutions du PLF, l’État pourrait amputer jusqu’à 200 millions d’euros sur les ressources de ces agences l’année prochaine. Et comme mesure d’accompagnement, l’État décide de reporter d’un an, soit en 2019, la mise en place d’un plafond sur le produit des redevances qui leur sont versées.
Les trois agences contestataires prévoient de réaliser de nouveaux votes en janvier pour Seine-Normandie et en décembre pour Adour-Garonne et Loire-Bretagne. Pour les agences Artois-Picardie et Rhin-Meuse, les prochains conseils d’administration se tiendront respectivement en novembre et en décembre.
Seule une (Rhône-méditerranée-Corse) des six agences de l’eau française a donc voté son budget pour 2018.
Rappelons que ces établissements publics sont sous la tutelle du ministère chargé du développement durable. Ils ont pour mission de contribuer à réduire les pollutions, à protéger les milieux aquatiques et les ressources en eau.