Le débat public reste encore ouvert concernant la future Programmation pluriannuelle de l’énergie.
L’objectif est de parvenir à un mix énergétique 100 % renouvelable à l’horizon 2050. Mais en matière de transition énergétique, que disent réellement les Français ?
Pour le savoir, la Commission particulière chargée du débat public (CPDP) a donné la parole à 400 citoyens représentatifs de la population française (G400), tirés au sort sur des listes d’abonnés au téléphone.
Comme critères de sélection, la CPDP a choisi la parité de genre, l’équilibre géographique et l’équilibre générationnel (actifs, retraités, niveau de diplôme, etc.).
Les thématiques abordées
Le 9 juin dernier, les membres du G400 s’étaient réunis à l’Assemblée nationale. Ils ont été répartis en tables de 10 personnes et ont abordé quatre thématiques principales : comprendre, agir, choisir et gouverner.
Ils étaient accompagnés par un garant dont le rôle était d’assurer la bonne circulation de la parole.
Pour finir, les participants ont répondu individuellement au questionnaire concernant les principaux enjeux du débat, à savoir leur perception globale concernant le déploiement des énergies renouvelables, le développement du véhicule électrique, la place du nucléaire, le rôle des collectivités locales et des régions dans la mise en œuvre de la politique énergétique française.
Les constats
81 % d’entre eux ont affirmé que la France est plutôt en retard sur la transition énergétique. 76 % affirment également que les efforts demandés aux Français sont socialement injustes.
La plupart d’entre eux estiment que leurs régions n’engagent pas assez d’efforts par rapport aux autres, notamment en matière de mobilités durables, d’économies d’énergie et de promotion des énergies renouvelables.
Pour finir, 44 % des membres du G400 ont confirmé la nécessité de réduire la part du nucléaire à 50 % en 2030. Par contre, 71 % ont affirmé qu’il faut fermer d’autres centrales, tandis que 67 % étaient en faveur de l’ouverture de nouveaux EPR avant 2028.