Les nouvelles technologies sont désormais au service du développement durable. D’ici quelques années, un drone capable de mesurer la qualité de l’air autour des sites industriels verra le jour.
C’est le fruit de la collaboration entre Le CNRS et le groupe Total, dans le cadre du projet « Airborne Ultra-light Spectrometer for Environnemental Application » ou AUSEA.
Des équipes de l’université de Reims, rattachées au Centre National De La Recherche Scientifique, s’efforceront de miniaturiser des capteurs intelligents.
Ces derniers pourront mesurer avec une grande précision le taux de dioxyde de carbone (CO2) ou de méthane dans l’air, même à des seuils très bas.
Grâce à leur miniaturisation, ces capteurs pourront être intégrés à un drone qui survolera différents sites pétroliers.
Ils permettront non seulement de modéliser en temps réel la densité et la répartition des gaz, mais aussi d’anticiper leurs trajectoires en fonction des paramètres météorologiques.
Les premiers essais sont prévus pour l’été prochain dans les Pyrénées-Atlantiques, sur un site de Total à Lacq. Mais il faudra encore attendre quatre ans pour que ces drones puissent être vraiment opérationnels.