Le vendredi 20 juillet dernier, la Commission européenne a déclaré avoir approuvé le dispositif français sur la production d’électricité à partir du biogaz de décharge.
Cependant, l’accord de l’Union européenne limite la capacité des nouvelles unités de production d’électricité utilisant cette ressource à 60 mégawatts.
En réalité, le biogaz est une source d’énergie qui résulte d’un processus de dégradation de la matière organique dans un environnement dépourvu d’oxygène.
Dans certains cas, comme dans les décharges contenant des déchets organiques ou dans les marais, ce phénomène peut se produire naturellement.
Mais il peut aussi être occasionné par la méthanisation, c’est-à-dire un processus de dégradation contrôlé. Lorsque ce gaz est acheminé vers des centrales, où il est brûlé en torchère, il permet de fabriquer de l’électricité.
Pour soutenir ce secteur, le dispositif français qui vient d’être validé prévoit un complément de rémunération pour les usines de production d’électricité à partir du biogaz.
Ce complément concerne les centrales dont la capacité installée est de 500 kilowatts ou plus. Un tarif d’achat est également mis en place pour les installations de plus petite taille.
Cependant, la Commission a décidé de fixer un plafond (60 mégawatts), car elle prévoit une diminution considérable de la quantité de déchets biodégradables dans les années à venir, et ce, grâce à l’introduction progressive des obligations en matières de tri à la source des déchets.