Si l’on se réfère aux résultats des inventaires nationaux menés CITEPA (Centre Interprofessionnel d’Études de la Pollution Atmosphérique) dans le cadre de la détermination des facteurs d’émission de polluants dans les foyers domestiques alimentés au bois, la combustion du bois dans les foyers domestiques a une part importante dans les émissions françaises.
Selon le centre, les facteurs d’émission font l’objet d’une incertitude élevée et les données sont mal connues ou difficiles à exploiter, à savoir la qualité du bois utilisé, les facteurs d’émission associés, les conditions d’essais, les appareils testés et leur mode d’utilisation, etc.
Il fallait donc compléter la connaissance concernant ces facteurs d’émission de CO (monoxyde de carbone), de COVT (composés organiques volatils totaux) et de particules totales. Ceci concerne notamment les émissions relatives à la combustion du bois dans les foyers domestiques résidentiels.
Les facteurs d’émission mesurés lors de cette étude sont sensiblement inférieurs aux résultats obtenus lors d’une étude similaire réalisée dans le cadre du même plan d’expérience en 2001. Entre ces deux études, les émissions ont diminué de 44 % pour le CO, de 47 % pour le COVT et de 33 % pour les particules totales.
Le rapport évoque également que l’allure de fonctionnement et l’essence de bois ont contribué de manière significative aux émissions de polluants. Entre autres, lorsque le chêne est brûlé dans des équipements étanches, il devient tout particulièrement émissif probablement à cause d’un manque d’air lors de sa combustion.