Souhaitant développer la filière photovoltaïque, le conseil régional a adopté un plan solaire afin d’atteindre, fin 2021, une puissance installée de 250 MW. Il s’agit d’une puissance qui représente le double de la ferme solaire actuelle. Un budget de 46 millions d’euros a ainsi été voté en début d’année. Pour déterminer le potentiel solaire de chaque bâtiment de la région, un cadastre solaire a été réalisé.
À titre d’exemple, d’ici 2024, la région s’engage à installer dans 100 lycées des panneaux solaires et à construire une ferme solaire régionale. La région commence également par identifier le potentiel solaire sur le territoire des collectivités afin de les soutenir. Ainsi, l’Arec (Agence régionale énergie-climat) et l’Institut Paris Région ont réalisé une cartographie. 2,5 millions de bâtiments en Île-de-France ont ainsi fait l’objet d’études afin de déterminer leur potentiel solaire et leur ensoleillement.
Les caractéristiques de toiture ont été prises en compte lors des calculs (forme, inclinaison, encombrement, etc.). La donnée d’irradiation moyenne est croisée avec la superficie nécessaire de la toiture. Un calcul estimatif est ensuite réalisé afin d’obtenir le potentiel de production annuelle, et ce, à partir d’hypothèses sur les rendements des panneaux et des systèmes.
Un accompagnement des syndics de copropriété, des entreprises, des collectivités et des particuliers est proposé par la région à l’aide de différents programmes, une fois le constat établi. Un AMI (Appel à manifestation d’intérêt) vient d’être lancé afin d’accompagner efficacement les collectivités et de faire remonter dans les circuits d’aide les freins à l’entrée des projets, selon les détails fournis par la région.
Selon le type de projet, des subventions pouvant aller jusqu’à 50 % des frais engagés peuvent être accordées, pour un plafond de 2 millions d’euros. La région mobilise également les professionnels du bâtiment, faisant évoluer leurs champs d’activité.
La prochaine étape consistera à identifier les sols exploitables, avec des études sur le potentiel des parkings extérieurs présents en Île-de-France, comme ceux des supermarchés. L’objectif étant de déployer des ombrières photovoltaïques.