Durant le mois avril, autour de la sortie de l’hydrolienne Guinard Energies de la ria d’Etel et la mise à l’eau de l’Eolink, un prototype d’éolienne flottante ont fait parler d’elles.
Après deux mois de tests, l’hydrolienne Guinard Energies P154 est ressortie de la rivière d’Etel, dans le Morbihan.
Les données collectées par l’Ifremer portent sur : le test de peinture antifouling, la vérification de la pose correcte du câble et la caractérisation du fond ainsi que la mesure des courants.
Dans le Finistère, à Brest, le prototype d’éolienne flottante d’Ifremer, Eolink, a été mis à l’eau afin de procéder au test d’ici l’automne. Grâce à un système d’ancrage spécifique, ce prototype peut également s’orienter face au vent. Déployé l’an passé, ce prototype doit apporter de nouvelles données exploitables après quelques modifications (optimisation du connecteur tournant de l’ancrage, suppression des plaques de stabilisation…).
Le transfert de l’électricité produite soulève, cependant, quelques problématiques techniques quant au câble. Il est essentiel d’effectuer des recherches autour du connecteur, car « à force de tourner avec la structure flottante, le câble est susceptible de rompre. De plus, celui-ci doit supporter 10 MW de courant », explique l’Ifremer.
La conception d’un joint tournant pouvant pivoter tout en transmettant des données et l’électricité s’avère donc indispensable. Des entreprises telles que Geps Techno et Eolink collaborent pour l’élaborer. Partenaire du projet, l’Ifremer est face à des problématiques au niveau des câbles pour ses équipements scientifiques qui sont déployés en mer. D’ici deux ans, ce programme devrait aboutir avec l’aide technique de Tension Technology International, une société britannique spécialiste des amarres. Cette période inclut les phases de modélisation, de fabrication et le test à réaliser en mer.