En rachetant une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire en Afrique, Engie confirme sa stratégie dans les énergies renouvelables et consolide sa position sur le marché africain tout en ambitionnant de devenir l’un des premiers mondiaux en matière de rythme de développement.
Grâce à sa filiale Fenix International, spécialisée dans les installations solaires domestiques, le groupe compte 500 000 clients dans son portefeuille. Il s’agit d’une offre qui permettra aux près de 600 millions d’Africains d’accéder à une énergie durable et accessible.
Actuellement, le groupe dispose d’un portefeuille d’énergies renouvelables de 24,4 GW, ce qui représente 22 % de sa capacité. L’hydroélectricité de 16,4 GW représente plus de la moitié de ce portefeuille. Ces trois dernières années, le groupe a également connu une nette progression dans ses positions dans le solaire (1,2 GW) et dans l’éolien (2,1 GW). Cela permet à Engie d’occuper la place de leader dans l’éolien terrestre et le solaire avec une part de marché de 14 %.
Il s’agit d’une tendance qui va se poursuivre étant donné que l’entreprise s’est vue attribuer 700 MW par la CRE (Commission de régulation de l’énergie) en remportant le dernier appel d’offres solaire français.
Aujourd’hui, Engie prouve à sa clientèle qu’elle vend autant de kWh qu’elle n’en achète ou produit, via des garanties d’origine. Le rythme de développement annuel d’Engie passera de 0,5 à 3 GW de capacités nouvellement installées avec, entre 2018 et 2021, 9 GW d’énergie verte développés dans le monde.
Sur ces 9 GW prévus, 8,5 sont déjà sécurisés. 50 % de ces 9 GW devraient être constitués de Power Purchase Agreement (PPA) qui sont des contrats passés de gré à gré avec des entreprises ou des collectivités pour une longue durée.
Engie a la possibilité de soigner sa rentabilité globale grâce à son positionnement sur des projets complexes et à l’industrialisation de ses process sur les renouvelables banalisés. Son modèle économique étant de vendre la partie de ses actifs développés et conserver une part lui permettant de se projeter sur un développement moins onéreux. Ainsi, Engie ne détient qu’une capacité de 17,5 GW sur son portefeuille de plus de 24 GW. Une technique qui fait baisser le coût net des 9 GW supplémentaires à hauteur de 2,5 milliards d’euros. Sachant que le coût brut de développement avoisine les 9 milliard d’euros.