L’appel d’offres, concernant la construction et l’exploitation du futur parc d’éoliens marins de Dunkerque, lancé par le ministère de la Transition écologique a été remporté par EDF Renouvelables.
Le ministère de la Transition écologique a sélectionné EDF Renouvelables pour la construction et l’exploitation du parc éolien offshore situé dans le Nord, à Dunkerque, selon l’annonce faite par François de Rugy lors de son déplacement en Loire-Atlantique.
Ce parc sera constitué de 45 éoliennes avec une puissance totale de 600 MW et produira annuellement 2,3 TWh d’électricité à compter de 2026. Cette production est l’équivalent de la consommation d’électricité de 500 000 foyers, selon la précision du ministère.
Le choix du groupement EDF Renouvelables s’est justifié par l’offre de prix d’EDF Renouvelables qui est inférieur à 50 euros/MWh. Cette offre, selon ce critère, a été la mieux classée par la CRE (Commission de régulation de l’énergie). Il s’agit d’un tarif garanti pendant 20 ans et qui est comparable à ceux proposés en Europe actuellement. Le budget de l’État récupérerait la différence en cas de dépassement des 50 €/MWh.
Concernant les dernières réformes qui ont été mises en place par gouvernement, le site de Dunkerque est le premier à bénéficier de la mise en place du dialogue concurrentiel, de la réforme du contentieux, de la modernisation du cadre de raccordement et de l’introduction d’autorisations à caractéristiques variables, « permis enveloppe », selon les explications du Gouvernement.
En effet, le projet a fait l’objet d’une consultation, puis d’un dialogue concurrentiel et d’un appel d’offres lancé en 2018. Sur les 7 groupements ayant indiqué vouloir répondre à l’appel d’offres, EDF Renouvelables a été retenu.
Le ministre a également annoncé officiellement le lancement du parc éolien de Saint-Nazaire, lors de son déplacement dans les locaux du groupement industriel Néopolia à Saint-Nazaire et sur le site de General Electric à Montoir-de-Bretagne, en compagnie du PDG d’EDF, Jean-Bernard Levy.
La capacité installée de ce parc, constitué de 80 éoliennes, sera de 480 MW pour une mise en service d’ici 2022. L’appel d’offres a été lancé par l’État en 2012 pour être remporté par le consortium Eolien Maritime France réunissant Enbridge et EDF Renouvelables après le retrait, en mai 2016, de Dong Energy.