Les candidats de droite et de l’extrême droite ont critiqué l’éolien terrestre durant les élections régionales et départementales. Il peine également aujourd’hui à obtenir le soutien des politiques.
Lors des dernières prises de paroles des chefs du gouvernement et de l’État, les éoliennes terrestres n’ont pas beaucoup bénéficié de soutien. Ces derniers ont, en effet, privilégié la politique du cas par cas.
Lors du déplacement du Premier ministre, Jean Castex, à Saint-Nazaire, celui-ci a annoncé un plan d’investissement massif au profit du développement des EnR électriques (25 milliards d’euros sur 5 ans). Cependant, l’éolien terrestre ne bénéficiera que d’une très faible part de cet investissement. Considérée comme plus acceptable, l’énergie photovoltaïque en profitera le plus.
Selon Jean Castex, près des deux tiers des investissements seront réalisés sur l’énergie solaire, qui dans la stratégie en matière d’EnR électrique, constitue l’axe prioritaire du gouvernement.
Les appels d’offres annoncés par le Premier ministre doivent permettre la réalisation des projets éoliens terrestres dans les endroits où il est possible de les réaliser. Sur le territoire national, les projets éoliens devront ainsi être autorisés au cas par cas et de façon plus équilibrée, selon le Premier ministre.