C’est officiel, au mois de mai 2019, la France accueillera la 7e session plénière de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques).
La précédente session plénière s’est tenue en Colombie entre le 17 et le 24 mars dernier. Au printemps 2019, la prochaine édition sera tout particulièrement consacrée à la validation de la première évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques.
Dans un communiqué, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, a déclaré que nos sociétés étaient « en sursis » et que c’était désormais le temps du « sursaut ». Il a également avancé que le rapport de l’IPBES devrait permettre de considérer les enjeux de l’érosion de la biodiversité au même rang que ceux du réchauffement climatique.
Pour rappel, l’IPBES est un organisme indépendant qui a vu le jour en 2012. Il compte actuellement 129 états membres et rassemble toutes les connaissances scientifiques sur l’état de la biodiversité à l’échelle mondiale. Cela permettra d’identifier les tendances, les perspectives d’avenir et les mesures à prendre concernant la biodiversité.
Rappelons que, cette année, cette institution a déjà présenté quatre rapports qui portaient sur l’état de la faune et de la flore en Amérique, en Afrique, en Asie-Pacifique, en Europe et en Asie Centrale. Elle a également publié un cinquième rapport concernant l’état des sols de la planète.