Selon le nouveau rapport New Energy Outlook 2017, l’exploitation du solaire et de l’éolien pourrait représenter une part importante dans les investissements pour la production d’électricité à l’horizon 2040.
Une telle situation devrait faire reculer la production d’électricité à partir du charbon, une ressource considérée comme la plus émettrice de gaz à effet de serre au monde.
D’ici là, le rapport prévoit une réduction de l’émission de gaz à effet de serre de l’ordre de 4 % dans le secteur électrique. Bloomberg New Energy Finance (BNEF) a avancé que la demande électrique mondiale devrait augmenter de 58 % jusqu’en 2040.
Pour accompagner le développement des nouveaux modes de production, il faudra donc mobiliser environ 10,2 billions d’euros, et les investissements dans les énergies renouvelables passeront en tête. En 2040, ils pourraient accaparer environ 72 % des investissements dans la production électrique mondiale.
Selon les prévisions des experts, les émissions du système électrique mondial vont encore augmenter jusqu’à 10 % jusqu’en 2026. Ensuite, elles baisseront progressivement, de l’ordre de 1 % par an.
Les émissions devraient donc être 4 % plus faibles par rapport à celles de 2016. Toutefois, ce ne sera pas suffisant pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C à l’horizon 2100.
Pour atteindre cet objectif, BNEF avance l’idée d’ajouter un investissement de 5,6 billions de dollars supplémentaires. Cela permettra de mettre en place des systèmes de production d’énergies renouvelables d’une puissance totale de 3 900 gigawatts.