Vendredi 13 octobre dernier, la veille de la 9e édition du Jour de la Nuit, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a annoncé son souhait de renforcer la règlementation contre la pollution lumineuse. En effet, il prévoit de créer de nouveaux outils règlementaires menant vers la sobriété sur les sources d’éclairage qui ne sont pas encore couvertes par la réglementation en vigueur.
Depuis l’année 2013, la loi stipule que l’éclairage des façades des bâtiments non résidentiels et celui des vitrines doit être éteint dès 1 heure du matin. Pour les intérieurs des bureaux, cela doit se faire une heure après la fin d’occupation des locaux. Par ailleurs, à partir du 1er juillet 2018, les enseignes lumineuses doivent être éteintes à partir de 1 heure jusqu’à 6 heures.
La raison est que la pollution lumineuse implique le gaspillage d’énergie, sans oublier qu’elle porte atteinte à la biodiversité nocturne et la santé humaine.
Cependant, l’Anpcen (Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes) a dressé son bilan et montré que la situation est contrastée, que ce soit entre les villes ou au sein d’une même ville. Selon cette association, le vrai défi est d’assurer le suivi et le contrôle de l’application de ces obligations. Ainsi, elle réclame la création d’un véritable plan d’action public qui permettrait de limiter, prévenir ou encore de supprimer les pollutions lumineuses en France.
De son côté, Nicolas Hulot a déjà déclaré que plusieurs mesures complémentaires devraient être mises en place concernant les sites astronomiques exceptionnels dont la liste est fixée par un arrêté qui sera publié d’ici au printemps. Le but étant de protéger le ciel et l’écosystème nocturnes.