Jusqu’ici, lorsque les petits producteurs voulaient mettre en œuvre des projets de production d’énergie renouvelable, ils devaient financer eux-mêmes les coûts liés au raccordement de leurs installations aux réseaux électriques. Seuls les gestionnaires de réseaux et les consommateurs peuvent bénéficier d’une réfaction tarifaire pour une telle opération.
Mais cela va changer, d’après l’annonce faite récemment par Sébastien Lecornu dans un communiqué. Le secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire a avancé que, pour les petites et moyennes installations renouvelables, l’État financera jusqu’à 40 % des coûts de raccordements. Un budget d’environ 30 millions d’euros par an sera donc dédié à cet effet, dont plus de la moitié sera attribué aux installations agricoles de petite puissance.
Bien que les producteurs doivent payer les 60 % restant des coûts de raccordements, cette nouvelle mesure est bel et bien en faveur des énergies renouvelables puisqu’elle maintient l’incitation à optimiser la localisation de la production, dès lors que c’est envisageable.
À noter que le niveau de réfaction peut varier selon la puissance de l’installation. Plus la taille de l’installation sera importante, moins sera le taux de la réfaction. Ce calcul a été mis en place pour promouvoir les projets qui favorisent la transition énergétique, mais aussi pour garantir le développement de l’autoconsommation en déployant de petites et moyennes installations de production d’énergies renouvelables.