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Inaction du gouvernement face au changement climatique : quelles solutions ?

En réponse à l’inaction du gouvernement face au changement climatique ; au non-respect de ses obligations en la matière et à l’urgence climatique ; quatre associations dont la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France ont saisi l’État, dans le but d’agir au nom de l’intérêt général. Ces organisations, avec le soutien des millions de citoyens, ont été reçues par le premier ministre Édouard Philippe.

Aucune réponse formelle de l’exécutif

Lors de la rencontre entre les parties prenantes, Édouard Philippe avait déjà mis en lumière les mesures déjà prises dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique (arrêt des centrales à charbon, promotion des énergies renouvelables, etc.).

Cependant, les quatre organisations ont annoncé ne pas avoir été satisfaites de la rencontre avec Édouard Philippe. Ainsi, elles entendent de porter le dossier devant le Tribunal administratif de Paris dans le cadre d’un recours contentieux.

Selon le premier ministre, l’État va encore répondre à leur requête dans les délais impartis, à savoir le 18 février dernier. Pourtant, le chef du gouvernement n’avait apporté aucune réponse. Après cette première réunion, le ministre de la Transition écologique a publié un document qui évoque l’action déjà engagée par l’État français en faveur du climat.

Quelles solutions ?

Selon les représentants des ONG, il existe bel et bien des solutions que la France peut d’ores et déjà adopter pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour développer les énergies vertes ou pour améliorer l’efficacité énergétique. Parmi celles-ci, on compte l’adoption d’une fiscalité socialement juste en faveur de la lutte contre les changements climatiques. Les associations prônent également la création d’un service public pour la rénovation des logements, etc.

Reste donc à savoir les décisions de la justice administrative qui devra se prononcer à ce sujet cette semaine. Pourtant, certains avancent que cette « Affaire du siècle » a une portée politique. Même si le recours pourrait donc être considéré comme recevable, il ne pourra pas être jugé définitivement avant plusieurs années, alors que la France doit agir dès maintenant.

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