Au mois d’avril 2016, les décideurs municipaux de San Francisco ont approuvé une loi qui exige l’installation de panneaux solaires sur les toits des nouveaux bâtiments. Cette mesure entre dans le cadre de la transition énergétique qui devrait aider la ville à mettre en place un modèle énergétique 100 % renouvelable à l’horizon 2030.
Cette réglementation concerne l’ensemble de la construction résidentielle et commerciale jusqu’à 10 étages et a pris effet le 1er janvier 2017. Elle définit qu’au moins 15 % de la surface du toit doit être couverte par des panneaux solaires pour l’alimentation en chaleur et en électricité. Cela permettra aux particuliers et aux entreprises de choisir leurs sources d’électricité. S’ils le désirent, ils pourront donc se procurer de l’énergie verte plus facilement.
À ses débuts, le projet vise une consommation de 40 mégawatts d’énergie verte. Toutefois, cette capacité pourrait aller jusqu’à 400 MW et couvrir les besoins en électricité et en chauffage d’environ 300 000 clients.
Le programme repose principalement sur la production éolienne. Toutefois, la ville prévoit encore d’utiliser d’autres initiatives pour augmenter la capacité de sa production solaire. Entre autres, San Francisco mettra en place un tarif de rachat conçu pour stimuler la production d’énergie renouvelable, y compris les panneaux solaires, puis de vendre cette énergie à ses résidents à un prix fixe sur un contrat à longue durée.
En fin de compte, San Francisco ambitionne d’offrir à ses habitants une possibilité d’acheter jusqu’à 100 % de leur énergie renouvelable.