L’année 2016 a été marquée par une récolte de céréales difficile, avec une baisse de 31,8 % de la production de blé tendre. Cette année, les céréaliers ont encore montré leur inquiétude face à la possibilité d’un nouvel épisode de sécheresse dans l’agriculture française.
À en croire les responsables du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), près de 46 % des nappes seulement arrivent à un niveau moyen ou à dépassé la moyenne. Les nappes d’eau souterraine se rechargent difficilement à cause du déficit pluviométrique depuis quelques mois.
Les premières pluies d’automne étaient bel et bien arrivées, mais cela n’a pas suffi pour améliorer la situation. Si l’on se réfère aux données de Météo France, on a observé des précipitations déficitaires de la Bretagne aux Ardennes au mois de mars. Ce déficit est de plus en plus accru du côté de la Corse.
Philippe Pinta, le président de l’Association générale des producteurs de blé a déclaré que, depuis quelques mois, on faisait face à un déficit de pluviométrie.
Pour faire face à cette situation, l’État a déjà pris des mesures visant à limiter l’usage de l’eau. Cela concerne notamment le département Ille-et-Vilaine, celui de Vienne, du Doubs et de la Sarthe.
Pour accompagner ces mesures, Philippe Pinta propose aussi la baisse de la franchise sur l’assurance climat jusqu’à 20 %. Selon lui, par ailleurs les agriculteurs devraient avoir la possibilité de se constituer un fonds de réserve qu’ils pourront débloquer lors des périodes difficiles telles que la sécheresse dans l’agriculture française.