Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous redonne de l’espoir.
Selon ce document, publié ce lundi à Incheon (Corée du Sud), on peut limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle, mais il faut agir promptement.
Que dit le rapport du GIEC ?
Ce rapport a été demandé par la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) pour servir de base scientifique aux discussions lors de la conférence de Katowice (COP24). Cet évènement aura lieu le 3 décembre prochain en Pologne.
Le GIEC avance qu’une augmentation de 1°C des températures représente déjà des risques pour les espèces et les économies. Pourtant, si aucune mesure n’est prise, on pourrait s’attendre à une hausse de 1,5 °C entre 2030 et 2052.
Selon encore ledit rapport, il faut donc trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, et c’est possible. Pour ce faire, le GIEC propose de réduire drastiquement (-45 %) les émissions de gaz carbonique bien avant 2030 par rapport à son niveau de 2010.
L’ultime but est d’arriver à une neutralité carbone en 2050, c’est-à-dire de cesser d’émettre dans l’atmosphère plus de CO2 que l’on ne peut en retirer.
À propos du GIEC
Cette institution a été créée dans le but d’évaluer l’état des connaissances concernant l’évolution du climat, ses causes et ses impacts.
Elle identifie aussi les différentes solutions qui permettent de limiter l’ampleur du réchauffement ou bien de la gravité de ses impacts.
Pour ce faire, le GIEC fournit des rapports réguliers dont les contenus se trouvent au cœur des négociations internationales sur le climat. Ces productions scientifiques sont également fondamentales pour les décideurs et la société civile.