Orano, une multinationale française du secteur de l’énergie et anciennement Areva, a récemment annoncé avoir cédé au groupe Urbasolar environ 15 hectares de terrain de l’ancien site nucléaire de Miramas (Bouches-du-Rhône).
Sur cette zone, démantelée et assainie en 2016, Urbasolar va construire une centrale solaire photovoltaïque d’environ 13 MW d’ici 2020.
Dans un communiqué, l’ex-Areva a affirmé que la vente a été déjà finalisée et qu’elle porte sur la partie ouest du site.
Cette cession de Miramas reflète l’aboutissement d’un processus engagé dans les années 2000, dont le but est de démanteler les ateliers et les équipements industriels de Miramas sur le site.
Les travaux ont également permis d’assainir les sols grâce au traitement d’une centaine de milliers de tonnes de terres.
Cependant, cette transaction ne vise pas la valorisation des actifs fonciers ou de ré-industrialisation des sites de Miramas. Autrement dit, elle n’a pas une vocation d’accueillir à nouveau de nouvelles installations nucléaires.
Cette cession est donc une sorte de plaque tournante pour Miramas qui pourra désormais tourner la page de son histoire. La zone Est du site, d’une superficie équivalente, attire également la convoitise d’un acteur économique régional. Les discussions sont déjà en cours dans le but d’y implanter de nouvelles installations industrielles.